Pourquoi manger bio et local ?

La bio c’est bon pour nous, pour l’environnement et pour l’emploi dans nos campagnes

C’est meilleur pour la santé avec des aliments sans pesticides, moins d’antibiotiques dans les viandes ou de pollution dans l’eau que nous buvons. Les produits bio contiennent plus de nutriments, de matière sèche, d’oligoéléments et moins d’eau. Ils ont plus de goût avec une diversité végétale et animale qui répond à des contraintes écologiques locales très différentes, avec des animaux souvent moins stressés et élevés en plein air. Ils représentent également un avantage pour nos territoires ruraux car les exploitations bio nécessitent 20% de main d’œuvre en plus et permettent un retour à la diversité cultivée et élevée … La bio, c’est quoi exactement ?

Pourquoi favoriser l’approvisionnement local ?

Revenir à un approvisionnement local permet de réintroduire des produits frais et de saison dans les menus des convives tout en favorisant le travail des producteurs locaux. La restauration collective représente en effet des volumes de ventes non négligeables et une réelle opportunité économique pour l’ensemble des producteurs d’une région. L’approvisionnement local réduit aussi les gaz à effet de serre et favorise un marché qui œuvre aussi à stopper la désertification des territoires. Pourquoi favoriser l’approvisionnement local ?

Une décision qui valorise de nombreux acteurs

En restauration scolaire, l’introduction des produits bio et locaux dans les menus peut permettre aux enseignants de réaliser de nombreux liens avec leurs matières telles que les sciences naturelles, l’économie, la géographie ou encore la philosophie. L’approvisionnement en bio local permet aussi un lien facilité entre les gestionnaires, les convives et les producteurs qui livrent directement au restaurant. Comment faire le lien entre cantine, établissement et territoire ?

Stop aux idées reçues !

Les produits bio sont en général plus chers que leur homologues conventionnels. On peut cependant rendre ce surcoût très acceptable dans un budget alimentaire. Les constats de l’Observatoire de la restauration collective bio et durable mené avec l’association Un Plus Bio le prouvent :

  1. Un repas composé de 20 % de produits bio coûte en moyenne 1,80 € en matières premières. Ce résultat s’inscrit pleinement dans la moyenne des prix observés pour l’ensemble de la restauration collective.
  2. Il n’existe pas de lien objectif entre l’augmentation progressive du bio dans les menus et l’impact sur les dépenses des collectivités. Il est impossible de dresser un parallèle entre niveau de bio et courbe des coûts sur la durée.
  3. Quand le bio s’introduit dans les assiettes, il est majoritairement d’origine locale, à 57 %, et profite directement au développement des
    territoires.